kaelin zelda cook-carridge

C'est l'histoire de kaelin zelda cook-carridge, Lin' pour les intimes. Je suis né le 21 juin 1988 à Los Angeles. J'ai donc vingt-quatre ans et je suis américaine. Je viens d'une classe sociale aisée. Pour tout vous dire je suis hétérosexuelle et mon coeur est pris. Sinon, pour m'occuper je suis actrice depuis 10 ans. De plus j'aimerai rejoindre les life is all we have.

un rôle et une rencontre

« - Bonjour à tous ! Je pense que vous attendez tous avec impatience de connaître les élèves retenus pour jouer dans la pièce de fin d'année, Roméo et Juliette. Les auditions ont été dures et c'est pour cela que nous rendons notre verdict seulement une semaine après. Donc.. » Mes mains tremblaient, serrées convulsivement sur ma jupe fleurie, tandis que j'attendais avec une impatience extrême de voir si j'avais été prise. J'en avais tellement envie, rien que pour rendre hommage à ma mère. Elle s'est affaiblie, depuis trois ans, à cause d'un cancer du sein. Janet Cook-Carridge était une actrice mondialement connue jusqu'à ce que cette foutue maladie ne lui gâche la vie. Mais elle reste forte, et elle me donne la rage de vaincre. Tout ce que je fais, c'est pour elle, pour qu'elle continue de jouer au cinéma à travers ma modeste personne. Et puis, cette pièce de théâtre est tellement belle, tellement romantique. La belle jeune femme qui affronte la mort pour rejoindre son amant de l'autre côté, sans se soucier du reste, seulement par amour. C'est une belle preuve, je trouve. Mais je ne p- « - Et Kaelin Cook-Carridge dans le rôle de Juliette. Une interprétation émouvante qui nous a tous touché. » Bug intersidéral. Arrêt complet de toute réflexion. Pardon ? Moi.Prise.Rôle.Juliette. Wow. Tout le monde applaudissait, mais je n'entendais rien. Seulement mon coeur qui tapait à tout rompre. « - Pa..pardon ? » On hochait la tête, et mon coeur se remplissait de joie. J'étais prise pour jouer la belle Juliette, éperdument amoureuse de son Roméo. « - Kaelin ? Excuse-moi de te déranger. » Une voix masculine, grave et plutôt agréable à entendre. Je me retourne avec un sourire, quand je rencontre des prunelles insondables. Mais dénuée de toute méchanceté. Il semble plutôt m'observer, presque essayer de lire à travers moi. Je rougis, je ne suis pas très à l'aise avec les garçons. Je reste quand même timide, ce qui est étonnant pour quelqu'un qui veut faire du cinéma. « - Ou..oui ? » Un regard vert, des cheveux châtains, une petite fossette sur la joue droite. Adorable. Il semblait tellement sérieux derrière ses lunettes rectangulaires qui lui donnaient un petit air d'intello craquant. Mais nous n'en sommes pas là. Toujours rougissante, j'attendais une réponse quelconque, frottant mes mains contre le tissu de ma jupe. « - Je m'appelle Eliott, je joue Roméo. Je pense qu'il va falloir que l'on se voie pour répéter nos dialogues, je suppose, non ? » Zut de flûte. Je pouvais sentir mes joues rougir de plus belle. « - Oui..euh oui, je suppose. Tu as une préférence ? Je suis disponible n'importe quel jour. » Il me sourit, gentillement. « - Je te ferai parvenir un mot.. » Et il s'en alla, disparaîssant derrière moi, au moment où j'allais souffler de répit, je sentir un souffle contre mon cou. Une parole légère, presque inaudible. Qui fit tambouriner mon coeur dans ma poitrine. « - A bientôt ma Juliette.. » Puis il partit, me laissant seule. A bientôt Roméo.

un rôle et un baiser

« - Vous êtes tous là ? On va commencer. Tout le monde a lu son script et connaît son personnage ? Je l'espère pour vous. » Je suis encore essoufflée, après avoir courru, arrivant pile à l'heure pour le discours du réalisateur. Ce n'est pas mon premier film, mais celui-ci est important alors je veux être au top et donner le meilleur de moi-même. La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Sarah McLane vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ? C'est un bon contexte de film, je trouve. Futuriste sans devenir trop violent, parce qu'il y a toujours cette petite pointe d'amour dans l'air. C'est ce que j'aime dans un film. « - Pardon, excusez-moi ! Je suis en retard, désolé. Un problème avec l'avion. » Le barbu à lunettes fumées qui se trouvait être le réalisateur les releva avant de regarder le nouveau venu. « - Oh mais Mr.Kendricks a fait acte de présence, quel heureux évènement. Nous avons notre Matthew Striker parmi nous, enfin ! » Son interlocuteur me disait quelque chose, profondément. J'avais l'impression de l'avoir déjà vu, même caché derrière ses Ray-Ban noires. Il ne m'était pas inconnu, j'en étais sûr.

« - Bon, on va tourner la scène du baiser dans le désert. Avec la pluie, bien entendu. Vous êtes prêts ? » Je n'avais pas spécialement quelque chose contre les scènes d'amour, mais je trouvais qu'embrasser sur la bouche était un acte intime, qui n'était pas à porter à n'importe qui. Mais j'étais une actrice pardi, alors ce n'était qu'une formalité. Pourtant, l'idée de poser mes lèvres sur celles de ce Kendricks, me retournait l'estomac. Je secouai la tête, avant d'enfiler mon turban de soie beige et de m'avancer dans le sable chaud. J'entendis le bruit caractéristique de la caméra qui se met en route. Je me mets à courir, alors que le châtain marche, dos à moi. « - Matthew, tu crois que je ne la combats pas !? Tu crois que je ne combats la connerie qui essaye de me détruire le cerveau !? » il se retourne, le regard complètement neutre. Impassible. Comme lorsqu'on fait des adieux. « - Ne me laisses pas, s'il te plaît.. » continus-je, avec un air désespéré. Je sais limite pleurer sur commande, c'est l'expérience après tout. Il me regarde, avant de s'approcher, vaillemment. Je le toise, les larmes aux yeux. « - Sarah, ça peut pas continuer. T'es jamais vraiment toi-même, t'es plus celle que je connaissais, qui se riait de la vie. Qui dansait sous les rayons du soleil.. » J'attrape son tee-shirt, à genoux devant lui. C'est bientôt le moment fatidique et mon coeur tambourine comme jamais dans ma poitrine. Mon ventre danse la salsa et j'ai presque envie de m'évanouir. « - Une dernière fois, Matt. Une dernière, s'il te plaît. Et tu pourras t'en aller, m'oublier, et recommencer une vie. Sans moi. » C'est un accord tacite, les deux personnages du scénario savent très bien de quoi ils parlent. Et nous le savons aussi. Je n'ai pas tenu à revoir cette scène avant le tournage, parce qu'elle me gêne un peu. Mais c'est le cinéma, et c'est comme ça. Et il hoche la tête. Je peux noter un petit sourire avant que mon visage soit pris entre deux mains douces, et que deux lèvres soyeuses ne se posent sur les miennes. Instinctivement, je fermai les yeux, emportée dans des sensations incroyables. C'était comme plonger dans un nuage moelleux et fondant, sucré, mais passionné. Je sentais la pluie artificielle tomber sur mon petit corps tandis que je répondais à ce baiser. Il avait un goût de paradis, avec une note de déjà-vu. Mais déjà le temps de la séparation venait. « - Super scène ! Bravo, c'était plutôt réaliste, vous trouvez pas ? » Je veux bien le croire. J'avais l'impression que ce n'était pas qu'un simple baiser pour un tournage de cinéma. Mais nous devions continuer le tournage, comme on dit : show must go on !

un rôle et une rencontre

« - Maman, c'est juste de la fatigue, ça va aller. » Ma tendre mère, me regardait, pas du tout impressionnée. Elle n'avait pas du tout confiance en mes paroles. C'était un petit malaise de rien du tout. « - Kaelin Zelda Cook-Carridge, tu vas prendre des vacances, c'est un ordre. Sinon, dis adieu à ta carrière. Ils ne prennent pas des acteurs en mauvais état, ma fille. » Je soupirai, un peu sur les nerfs. J'étais tombée dans les pommes ce matin mais ce n'était qu'un peu de surmenage, sûrement. Je devai retourner sur le tournage, c'était une obligatoir. « - Maman, t'as prévu quelque chose n'est-ce pas ? Je te connais. » Elle avait pris un air victorieux, avec un petit sourire en coin qui illuminait son visage fatigué. « - Je t'ai pris un billet pour l'Île de la Reunion, histoire que tu te reposes un peu. Il n'y a pas de retour et je ne veux pas te voir sur le sol américain avant au moins un mois, c'est clair ? Tu pars dans deux jours. »

Félicitations

Alors bravo, j'aime beaucoup ton histoire assez touchante. Ton personnage est touchant et je l'apprécie beaucoup. Je te valide avec joie et tu rejoindras le groupes souhaité. Bon courage !

Bravo tu as été validé(e), tu peux maintenant demander un logement ici, ainsi qu'un emploi ici mais aussi un rang ici. N'oublis pas de créer ta fiche de liens et ton journal de bord mais aussi de réserver ton avatar ici.